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casse-bras
Pourtant la randonnée avait été belle : ton énergie à nouveau là qui avale le dénivelé, ton insolence sur les côteaux de Seine qui oublie tous les revers des derniers mois. Tu débordes d’une joie que tu connais bien. Avant de redescendre, vous vous asseyez sous l’arbre de la côte des deux amants. Un coureur dix fois descend, dix fois remonte. Vous admirez sa résistance et son aisance. Tu repenses à la seule fois où tu as monté ce sentier abrupt en courant. Tu as cru y laisser tes mollets et tes poumons. Tu ne sais pas encore que tu vas te souvenir longtemps de ta descente : ton pied…