
Tu refermes chaque journée tôt
inutile d’aller quémander un rab d’énergie quand les batteries sont à plat
en échange tu ouvres la suivante
au moment même où un premier oiseau
est-ce le même chaque matin
donne le la à tous les autres
soudain c’est concert dans l’air
pour appeler le soleil qui se fait beau
un nuage s’est installé sur le fil électrique
aux premières loges
toi tête et pieds nus dans ta rue
tu laisses cet instant te vivifier


2 commentaires
Colo
Corps fatigué, mais ta tête élabore des phrases si poétiques, lègères, illuminées.
Je t’embrasse ma Béa.
la bacchante
Des baisers légers, Colo.