Instants

(dé)gonflée

J’ai lu quelque part que la nacelle de la montgolfière est appelée une gondole. La chimio de la semaine dernière m’a méchamment gondolée. Alors que j’avais traversé les six précédentes avec impertinence, en mode la bacchante battante d’une énergie époustouflante qui continue de marcher, courir et faire du vélo entre deux, la 7ème m’a prise par surprise. Choc anaphylactique. Une enveloppe sans le souffle qu’il a fallu garder en observation. J’ai bien cru que je n’y arriverais plus, à marcher, à courir, à monter sur un vélo et à retourner en chimio. Me voici à nouveau gonflée, mon corps ne manque plus d’air et demain j’irai humblement pointer pour la 8ème.

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