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« En français, ils ne tiennent qu’à un fil. En néerlandais, ils appartiennent au jour. »Il a fallu que je lise cette phrase-chapitre pour réussir à retenir le titre du premier roman d’Emma Doude Van Troostwijk, Ceux qui appartiennent au jour. Peut-être parce que ses personnages sont plongés dans une nuit – Alzheimer, burn-out ou questionnement sans réponse- et que je ne réussissais pas à mettre du lien.« En français, ils ne tiennent qu’à un fil. En néerlandais, ils appartiennent au jour. »Le grand écart entre deux langues. Ici, le danger, là l’impression d’être à la juste place. La narratrice s’approche de ses hommes cabossés avec une telle tendresse qu’elle en éclaire leur nuit.…