Biffures
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Elle croit enla tendresse à contre-jourau répit ourléà l’unique gratitude Biffure de la page 95 de Le dernier hiver du Cid de Jérôme Garcin
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Chaque cahot en équilibresur une ligne de vie amplifiée-T’as peur pour moi ? Biffures de la page 112 de Ce que je sais de toi d’Éric Chacour
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« En français, ils ne tiennent qu’à un fil. En néerlandais, ils appartiennent au jour. »Il a fallu que je lise cette phrase-chapitre pour réussir à retenir le titre du premier roman d’Emma Doude Van Troostwijk, Ceux qui appartiennent au jour. Peut-être parce que ses personnages sont plongés dans une nuit – Alzheimer, burn-out ou questionnement sans réponse- et que je ne réussissais pas à mettre du lien.« En français, ils ne tiennent qu’à un fil. En néerlandais, ils appartiennent au jour. »Le grand écart entre deux langues. Ici, le danger, là l’impression d’être à la juste place. La narratrice s’approche de ses hommes cabossés avec une telle tendresse qu’elle en éclaire leur nuit.…
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Là le gong de l’humanité sauvage et le coeur bleuté Ici la conversation des poètesinvitation à penser à l’autreà panser l’autre Biffures de la page 17 de Qui vive de Valérie Zenatti puis de la page 150 de Comment ça va pas de Delphine Horvilleur
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Quand la lourdeur des pasles phrases sont mes consolations biffure de la page 191 de Nous traverserons des orages d’Anne-Laure BondouxPhoto : un bar au far ©Pili
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Le chant du bois
ligne des fibreslignes de la mainqu’écrire ? biffure de la page 141 de Le chant du bois, Marie Boulic, éd. Thierry MagnierUn roman tout en vers inspiré par des faits réels comme on dit : le réel des migrants et du projet Metamorfosi (Photo : ©Pili)
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(dé)collage
Arrêt sur image. Des revenant.es revenu.es de tout : mort et remords biffure de la page 32 de L’Arche Titanic d’Éric Chevillard(photo : © Pili)
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Tout en orage
Jongler avec les rimesse rassasier de strophespour le pamphlet à écrire biffure de la page 64 de Louise Michel de Carole Trébor
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Trois fois rien
C’est beau heinl’immensitédans un si petit espace biffure de la page 136 de Trois fois rien (ça fait toujours rien) de Julien Dufresne-LamyPhoto : fragment 2 du Poétobus, La Factorie, maison de la poésie de Normandie
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Résistance
C’est pour de vraila fin d’un monde habitableles masses qui migrentles consciences si facilement apaiséeset pourtant défendre un arbre Biffure de la page 108 de Le soleil est nouveau chaque jour d’Éric Pessan