-
Est-ce que demain finira bien ? (6)
À travers des suaires de fantômesle monde moiré de souvenirshurle: Prends à gauche ! biffure de la page 100 de Aliène de Phoebe Hadjimarkos Clarke
-
La nuit ne dormait passe retournait sans cessese posait des questionsau milieu de nulle part Biffure de la page 13 d’Attaquer la terre et le soleil de Mathieu Belezi
-
Étendre les yeux sur le transatet tout l’affaissé en moi l’ombre d’une silhouette Biffure de la page 80 de Sous la menace de Vincent Almendros
-
Elle croit enla tendresse à contre-jourau répit ourléà l’unique gratitude Biffure de la page 95 de Le dernier hiver du Cid de Jérôme Garcin
-
Chaque cahot en équilibresur une ligne de vie amplifiée-T’as peur pour moi ? Biffures de la page 112 de Ce que je sais de toi d’Éric Chacour
-
« En français, ils ne tiennent qu’à un fil. En néerlandais, ils appartiennent au jour. »Il a fallu que je lise cette phrase-chapitre pour réussir à retenir le titre du premier roman d’Emma Doude Van Troostwijk, Ceux qui appartiennent au jour. Peut-être parce que ses personnages sont plongés dans une nuit – Alzheimer, burn-out ou questionnement sans réponse- et que je ne réussissais pas à mettre du lien.« En français, ils ne tiennent qu’à un fil. En néerlandais, ils appartiennent au jour. »Le grand écart entre deux langues. Ici, le danger, là l’impression d’être à la juste place. La narratrice s’approche de ses hommes cabossés avec une telle tendresse qu’elle en éclaire leur nuit.…
-
Là le gong de l’humanité sauvage et le coeur bleuté Ici la conversation des poètesinvitation à penser à l’autreà panser l’autre Biffures de la page 17 de Qui vive de Valérie Zenatti puis de la page 150 de Comment ça va pas de Delphine Horvilleur
-
Quand la lourdeur des pasles phrases sont mes consolations biffure de la page 191 de Nous traverserons des orages d’Anne-Laure BondouxPhoto : un bar au far ©Pili
-
Le chant du bois
ligne des fibreslignes de la mainqu’écrire ? biffure de la page 141 de Le chant du bois, Marie Boulic, éd. Thierry MagnierUn roman tout en vers inspiré par des faits réels comme on dit : le réel des migrants et du projet Metamorfosi (Photo : ©Pili)
-
(dé)collage
Arrêt sur image. Des revenant.es revenu.es de tout : mort et remords biffure de la page 32 de L’Arche Titanic d’Éric Chevillard(photo : © Pili)