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Ne laisse jamais personne t’éteindre
Mardi soir, c’était À ne pas rater de la Cie La vaste entreprise au théâtre de l’Arsenal. Pendant une heure, nous avons raté tout le reste du monde dans ces 400 m². Nous avons accepté le vide qui peu à peu apparaissait sur scène. Nous avons tenu au loin, l’espace d’une heure, le Hamas, la bande de Gaza, Israël et les fracas du monde.Hier soir, c’était le concert de Zaho de Sagazan au Kubb. J’y suis arrivée en miettes d’Arras et pourtant l’énergie vitale est réapparue. Lundi, cela fera trois ans pour Samuel Paty et trois jours pour Dominique Bernard. Je vais me retrouver face à vingt-huit paires d’yeux. Cette…
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Tout en orage
Jongler avec les rimesse rassasier de strophespour le pamphlet à écrire biffure de la page 64 de Louise Michel de Carole Trébor
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Trois fois rien
C’est beau heinl’immensitédans un si petit espace biffure de la page 136 de Trois fois rien (ça fait toujours rien) de Julien Dufresne-LamyPhoto : fragment 2 du Poétobus, La Factorie, maison de la poésie de Normandie
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Résistance
C’est pour de vraila fin d’un monde habitableles masses qui migrentles consciences si facilement apaiséeset pourtant défendre un arbre Biffure de la page 108 de Le soleil est nouveau chaque jour d’Éric Pessan
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Geste
à la lisière d’une eau indigorendre aux étoiles malgré la chaleurles atomes empruntés Biffure des pages 180 Des diables et des saints et 144 de Veiller sur elle de Jean-Baptiste Andrea photo : Pointe Hourdel, ©Pili Vazquez
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TVB
Trimballer son bardamarcher dans l’illisiblesans trop s’amocheret les flammèches qui s’échappent du coeur Biffure de la page 166 de Tout va bien de Xavier-Laurent Petit
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Nuits de noces, Violaine Bérot
Et moi j’attendaisfemme cachéeécrire pour dire d’autres fois Biffure de la page 31 de Nuits de noces, éd. La contre allée Photo : Musée Bourdelle, Paris
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La petite lumière, Antonio Moresco
Pas à pasentre l’envie de direet celle de se taire Biffure de la page 107 de La petite lumière, Verdier poche photo : fragment du musée Bourdelle
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Comme des bêtes, Violaine Bérot
Ça arrive, non, de voirdes normaux anormalement normés ? Biffure des pages 105 et 107 de Comme des bêtes Ce roman choral, Nico, un des libraires de Quai des mots me l’avait conseillé, il y a deux ans déjà. J’avais inscrit ce titre dans ma liste à lire et n’y étais pas revenue. Emprunté à la médiathèque avant la fermeture estivale, je l’ai lu ce matin sous la couette alors que les rafales déferlaient encore dehors. Comme des bêtes porte l’étiquette roman. Ça commence comme un fait divers où chacun y va de son témoignage et de ses certitudes. Dès les premières pages, on a envie de lire à voix…
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Variations de Paul, Pierre Ducrozet
Charivari sidérantfièvre sans trêvemais le contre-temps sur le chemin Bifffure de la page 191 de Variations de Paul