Tomber dans le paonneau
Certains assis dans le jardin ont demandé: c’est quoi ce bruit ?
Je répondais : une balançoire qui grince, un volet mal huilé, en fonction de mon humeur et parce que je n’en savais rien.
Aussi fidèle qu’un clocher, ça rythme les quart-d’heures avec, à certains moments de la journée, une préférence pour les minutes. Ça se promène. Tantôt proche, tantôt lointain.
Ma fille, elle, a tout de suite décrété que c’était insupportable. Elle n’a pas cru à la balançoire ou au volet. Elle est allée résoudre le mystère et le mystère est venu à elle : sur le muret au dessus des framboisiers, une paonne se tenait à l’arrêt, en panne. Voilà c’est écrit.
(Penser à écrire un billet sur les cygneaux qui longent l’Eure : leur plumage est en train de passer du gris au blanc et ils feront bientôt cygnes)
4 commentaires
K
Avec cette absence totale de popularité, on sent bien que ce ne sera pas une paonne égérique.
Je sors !
la bacchante
Pan ! Bien vu K !
Tania
On dit qu’ils braillent ou criaillent, mais je préfère ton titre !
la bacchante
Ils paonnent sans fin !