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Ne laisse jamais personne t’éteindre
Mardi soir, c’était À ne pas rater de la Cie La vaste entreprise au théâtre de l’Arsenal. Pendant une heure, nous avons raté tout le reste du monde dans ces 400 m². Nous avons accepté le vide qui peu à peu apparaissait sur scène. Nous avons tenu au loin, l’espace d’une heure, le Hamas, la bande de Gaza, Israël et les fracas du monde.Hier soir, c’était le concert de Zaho de Sagazan au Kubb. J’y suis arrivée en miettes d’Arras et pourtant l’énergie vitale est réapparue. Lundi, cela fera trois ans pour Samuel Paty et trois jours pour Dominique Bernard. Je vais me retrouver face à vingt-huit paires d’yeux. Cette…
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Tout en orage
Jongler avec les rimesse rassasier de strophespour le pamphlet à écrire biffure de la page 64 de Louise Michel de Carole Trébor
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Trois fois rien
C’est beau heinl’immensitédans un si petit espace biffure de la page 136 de Trois fois rien (ça fait toujours rien) de Julien Dufresne-LamyPhoto : fragment 2 du Poétobus, La Factorie, maison de la poésie de Normandie
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Ça coule de source
Cette semaine, j’ai fait passer le test de fluence à mes élèves de 4è. Fluence : mon ordinateur ne connaît pas ce mot et le souligne en rouge. Il n’est pas non plus dans Le Petit Robert, entre « fluer » et « fluide ». Ils ont tous les trois la même source : le latin fluere « couler ».Je tire une table dans le couloir et appelle chaque élève, l’un après l’autre. Pendant ce temps, les autres se plongent dans le roman ou la BD qu’ils ont toujours dans leur sac. Le collège pratique le quart d’heure lecture. Vous savez, ce moment sacré où tout un établissement s’arrête en même temps et où chacun s’absente…